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Les maux d'enfants mal entendus  
« Les maux d’enfants mal entendus »  Libération 

Libération indique qu’« à Paris, un colloque [à l’Unesco] invite à mieux prendre en compte la douleur des petits ».
Le journal observe que « de nombreux praticiens ont pris la parole devant une salle comble. Visiblement, le sujet passionne toujours autant. C’est qu’après 20 ans de bataille, il reste encore des poches de résistance ».
Le quotidien remarque ainsi que « dans la formation des médecins, la douleur est toujours à peine évoquée ».
« Aujourd’hui pourtant, il arrive que des soignants refusent de pratiquer certains gestes si les conditions antalgiques ne sont pas réunies. Mais beaucoup s’abritent encore derrière un discours fataliste », continue Libération.
Le journal constate que pour Daniel Annequin, pédiatre à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris et président de l’association Pediadol, « si l’on s’accommode de la souffrance des enfants, c’est uniquement parce qu’«ils sont vulnérables, exactement comme les personnes âgées et les handicapés» ».
Le quotidien remarque : « On se doute que les médecins ne sont pas intentionnellement sadiques. Mais leurs méthodes sont parfois musclées. Les Anglo-Saxons ont donné un nom à ces pratiques : brutacaine. Soit le recours à la force, à une forme de violence que les équipes jugent nécessaire pour pouvoir pratiquer un soin douloureux. Comme lorsqu’on utilise des sangles pour attacher un enfant qui se débat ».
« En France, on commence à s’inquiéter d’éventuelles plaintes que des parents pourraient déposer », note Libération.
Le journal relève que « la difficulté pour des médecins serait d’évaluer la douleur «invasive» : celle qui n’est pas liée à la pathologie mais générée par le soin médical », puis explique entre autres que « pour les tout-petits, on privilégie l’observation des gestes et expressions ».

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